Que manger en Géorgie : les spécialités géorgiennes à découvrir

Que manger en Géorgie ? De passage en Géorgie, vous vous demandez quelles sont les spécialités géorgiennes que vous devez absolument goûter avant de repartir ? Dans cet article, je vous proposer un petit inventaire des mets typiques à mettre à votre menu pendant votre séjour. Préparez vos papilles !

La cuisine géorgienne est à l’image de la géographie du pays et de ses habitants : variée et généreuse. Elle repose sur des produits simples mais très qualitatifs : de la viande de qualité, des fromages savoureux, des fruits et légumes goûtus, des herbes et des épices en tout genre. On y décèle aussi plusieurs influences (les cuisines des voisins turcs, iraniens et russes) qui se combinent à des traditions locales fort anciennes.

D’après mon expérience sur place, même si la cuisine géorgienne fait aujourd’hui la part belle à la viande (grillades, ragoûts, raviolis) et au fromage, de nombreuses spécialités géorgiennes traditionnelles sont végétariennes et, globalement, les fruits et légumes sont toujours présents sur les tables.

Les khinkali sont sans doute la spécialité géorgienne la plus célèbre (avec les khachapuri dont je parle au point suivant). Ce sont de gros raviolis traditionnellement fourrés à la viande (généralement un mélange de boeuf et de porc avec des fines herbes mais on en trouve aussi au boeuf uniquement ou même à l’agneau). A cette version carnée, s’ajoutent des variations végétariennes à la pomme de terre, aux champignons ou encore au fromage.

Quelle que soit la farce, ils sont généralement très parfumés et, surtout, il contiennent du jus. Pour les déguster, respectez l’étiquette ! Ne les coupez-pas avec vos couverts ! Il faut les saisir à la main par le haut de la bourse, croquer dans la pâte et aspirer le jus avant de manger le reste. Les premières fois sont toujours un peu maladroites mais le coup de main vient en mangeant 🙂

Petite note : Soyons clairs : où que vous alliez, les khinkalis seront de bonne qualité. Il y a peu de chance que vous tombiez sur de mauvais khinkalis. Ceux à la viande sont généralement très goûtus mais peuvent parfois être très poivrés. A titre personnel, je plébiscite ceux à la pomme de terre et ceux aux champignons. Attention cependant : si ceux à la pomme de terre ont plus ou moins le même goût partout, ceux aux champignons peuvent être fort différents d’un restaurant à l’autre. Testez et trouvez l’adresse où la farce aux champignons vous séduit le plus !

Le khachapuri est le deuxième plat emblématique de la cuisine géorgienne. Il s’agit d’un pain agrémenté de fromage (le soulgouni) qui peut se présenter sous différentes formes régionales.

Le khachapuri le plus « classique » est certainement le khachapuri imérouli. Il se présente sous la forme d’un grand disque de pâte à pain fourré au fromage. Mais celui qui attire le plus l’oeil est sans doute le khachapuri adjarouli, en forme de barque et garni avec un oeuf [mon pref’ sans hésitation aucune].

Il est certain que ce plat est assez calorique et roboratif mais vous saurez l’apprécier même en plein été, croyez-moi !

Les badrijani nigvzit sont de fines tranches d’aubergines cuites dans l’huile et farcies avec une pâte de noix, agrémentées de grenade. Plein de saveurs grâce aux épices qu’il contient, ce plat est très frais. Cette spécialité géorgienne est végétarienne (et même végane !).

L’ostri est un ragoût de boeuf épicé que l’on trouve aussi bien au restaurant que dans les familles géorgiennes. Il fait un peu penser au goulash, typique de l’Europe de l’Est. Ce plat vous réchauffe de l’intérieur !

Dans les restaurants géorgiens, vous trouverez aussi fréquemment des kotleti. Ce sont de petits beignets de viande dorés à la poêle, croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur, assez semblables aux « kotlet » iraniens ou russes (pour ceux qui connaissent). Ils sont généralement accompagnés par de la purée.

C’est un plat simple mais savoureux qui a le mérite de changer un peu des khinkali et des khachapuri que l’on trouve partout et dont on peut éventuellement finir par se lasser (mais jamais bien longtemps!).

Pour les amateurs de viande et de barbecue, les mtsvadi sauront voler votre coeur. On marine la viande avec un mix d’épices géorgiennes puis on la grille au barbecue. Une merveille !

Pour les végétariens (ou les âmes en mal de verdure), voilà une spécialité géorgienne qui saura vous ravir. Ce sont des petits pâtés faits d’herbes fraiches, de pâte de noix et d’épices. Il en existe aussi à base de betterave. Servis froids, ils se tartinent sur du pain bien frais.

Je n’ai pas de photos de pkhali dans ma pellicule malheureusement, mais voici à quoi cela ressemble. J’ai repris la photo d’un blog culinaire très sympa que vous trouverez ici.

Tentez aussi le Lobio (un ragoût de haricots blancs), le Shkmeruli (du poulet dans une sauce crémeuse), le Tashmijabi (une sorte d’aligot géorgien),…

Si vous vous demandez quoi manger en Géorgie pour un petit snack, ne cherchez plus ! La churchkhela est LA confiserie géorgienne incontournable. Faite de noix alignées sur un fil et enrobées d’une mélasse de fruits, on la retrouve d’ailleurs dans tout le Caucase et en Turquie sous le nom de sucuk (soudjouk).

Il en existe beaucoup de variations : noix, noisettes, amandes, mélasse de raisin, de grenade, etc. Il y en a pour tous les goûts, vous trouverez votre bonheur. Et, si vous voulez en ramener en cadeau pour vos amis, l’entreprise Badagi commercialise des churchkhela assez réputées.

Les tklapi sont de fines pates de fruits séchées au soleil. C’est l’équivalent géorgien du lavashak iranien, pour ceux qui connaissent. Plus ou moins sucré ou acidulé, fait de prune, de pêches, de grenade,… il y en a pour tous les goûts.

La Géorgie est considérée comme le berceau du vin. Elle possède une tradition millénaire qui daterait de plus de 8000 ans ! D’ailleurs, la méthode de vinification géorgienne, qui emploie des amphores appelées Qvevri, est inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO.

Je serais bien en peine de vous conseiller car je ne bois pas de vin 🙂 mais si vous êtes amateurs, vous saurez trouver d’excellents crus pour vous régaler.

Le climat géorgien est particulièrement propice à la culture du thé, surtout l’Ouest du pays qui a un climat subtropical (comme de l’autre côté de la frontière, côté turc, vers la région de Rize où se trouvent les célèbres plantations de thés de Turquie).

La culture du thé se développe en Géorgie à partir du milieu du 19ème siècle. A l’heure actuelle, la population consomme finalement assez peu ce breuvage (surtout si l’on compare aux habitudes des pays voisins comme la Turquie et l’Iran !) mais la production est croissante et exportée vers plusieurs pays européen et centrasiatiques. D’ailleurs, la célèbre enseigne du Palais des Thés importe plusieurs crus de thé géorgien et a récemment ouvert en Géorgie un centre de formation pour ses tea sommeliers !

N’hésitez donc pas à goûter des crus locaux durant votre séjour. Vous pouvez aussi organiser une visite dans une exploitation suivie d’une dégustation, par exemple ici.

Pour ceux qui consomment de l’alcool et sont adeptes de sensations fortes, vous pouvez aussi goûter la tchatcha. C’est une eau de vie assez forte (environ 40°) faite à partir de marc de raisin que certains qualifient de « vodka géorgienne ».

Autrement, si comme moi vous êtes plus raisonnables, vous apprécierez les limonades géorgiennes, fréquemment proposées au menu des restaurants. Vous pouvez aussi essayer celle de la marque Natakhtari, à la poire, qui se trouve en supermarché.

Maintenant que vous savez quoi manger en Géorgie, je vous laisse vous régaler avec toutes ces spécialités géorgiennes.

Bonne dégustation !

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• Pour savoir quoi faire à Batumi, c’est par ici.
• Et pour savoir quoi faire à Tbilissi, vous pouvez consulter cet article (bientôt disponible)
• Les propositions d’itinéraires en Géorgie, c’est par là (bientôt disponible).